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Fne _Tetouan
Le projet annoncé par Daoudi sera mis en place avec Alstom 60.000 profils à former Perspectives prometteuses pour le fret ferroviaire
Pour l'Office national des chemins de fer, le transport de marchandises est une question stratégique. Activité la plus juteuse de l'Office, le chiffre d'affaires “fret” a atteint 2,15 milliards de DH en 2011, en progression de 12% par rapport à 2010. Il correspond à l'équivalent de 37 millions de tonnes de marchandises acheminées et participe pour près des deux tiers du total du CA de l'Office qui s'est établi en 2011 à 3,6 milliards de DH. La part du fret s'explique par les recettes assurées par l'OCP pour le transport des phosphates, mais la manne risque de se tarir. En effet, le projet de pipe-line annoncé par l'Office chérifien des phosphates laisse planer des doutes sur l'avenir de la branche fret à l'ONCF, bien que les craintes ne soient pas affichées. Quoi qu'il en soit, un effort de diversification a été entamé par l'Office dans le cadre de son programme d'investissement 2010-2015. Il s'agit, outre le TGV, de s'attaquer à la modernisation du réseau conventionnel, celui par lequel transite le fret. Un port sec a déjà été installé à Casablanca. Il permet de relier la capitale économique au port de Tanger
Med par des trains à conteneurs. De cette façon, le complexe portuaire se trouve ‘déployé' vers le sud permettant d'assurer l'export et l'import de conteneurs en moins d'une journée sans devoir passer par la route ni par des bateaux ‘feeder' trop lents et coûteux. La prochaine étape, explique Mohamed Rabie Khlie, DG de l'ONCF, sera de mettre en place une liaison sans rupture. C'est le cas de conteneurs en partance de l'Orient et qui arriveraient jusqu'à Casablanca avec un seul document de voyage et sans rupture. Une option, selon Khlie, à l'étude et qui ne saurait tarder. La diversification devra aussi passer par la mise en place d'entrepôts logistiques dédiés à l'ONCF et ce, dès la fin de cette année pour compléter l'offre. L'Office est aussi présent dans la logistique industrielle via la liaison Tanger
Med-Renault. Ces efforts sont accompagnés par un important investissement en matière de transport de passagers qu'est le projet TGV qui permettra de doter le pays d'une liaison à haute vitesse dans le sillage des tendances mondiales. Pour Khlie, le projet de TGV s'inscrit naturellement dans le schéma directeur du transport ferroviaire marocain rédigé dès le début des années 2000 et suit l'exemple des pays européens où c'est la haute vitesse qui est choisie pour les nouvelles lignes à longue distance. Si au niveau du financement, l'Office assure n'avoir aucun souci, les fonds étant complètement débloqués, les choses sont moins précises au niveau des ressources humaines.
A moyen terme, ce sont pas moins de 60.000 profils en matière de logistique qui seront nécessaires au Maroc. Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur, intervenant lors du congrès ferroviaire du fret à Tanger, a annoncé un centre de formation universitaire dédié à la logistique à Tanger. Il sera mis en place en association avec l'industriel français Alstom et l'université de Valenciennes. Le projet est actuellement, selon le ministre, en phase de négociation.
Med par des trains à conteneurs. De cette façon, le complexe portuaire se trouve ‘déployé' vers le sud permettant d'assurer l'export et l'import de conteneurs en moins d'une journée sans devoir passer par la route ni par des bateaux ‘feeder' trop lents et coûteux. La prochaine étape, explique Mohamed Rabie Khlie, DG de l'ONCF, sera de mettre en place une liaison sans rupture. C'est le cas de conteneurs en partance de l'Orient et qui arriveraient jusqu'à Casablanca avec un seul document de voyage et sans rupture. Une option, selon Khlie, à l'étude et qui ne saurait tarder. La diversification devra aussi passer par la mise en place d'entrepôts logistiques dédiés à l'ONCF et ce, dès la fin de cette année pour compléter l'offre. L'Office est aussi présent dans la logistique industrielle via la liaison Tanger
Med-Renault. Ces efforts sont accompagnés par un important investissement en matière de transport de passagers qu'est le projet TGV qui permettra de doter le pays d'une liaison à haute vitesse dans le sillage des tendances mondiales. Pour Khlie, le projet de TGV s'inscrit naturellement dans le schéma directeur du transport ferroviaire marocain rédigé dès le début des années 2000 et suit l'exemple des pays européens où c'est la haute vitesse qui est choisie pour les nouvelles lignes à longue distance. Si au niveau du financement, l'Office assure n'avoir aucun souci, les fonds étant complètement débloqués, les choses sont moins précises au niveau des ressources humaines.
A moyen terme, ce sont pas moins de 60.000 profils en matière de logistique qui seront nécessaires au Maroc. Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur, intervenant lors du congrès ferroviaire du fret à Tanger, a annoncé un centre de formation universitaire dédié à la logistique à Tanger. Il sera mis en place en association avec l'industriel français Alstom et l'université de Valenciennes. Le projet est actuellement, selon le ministre, en phase de négociation.
Le Détroit, point kilométrique zéro
Par ailleurs, et en vertu du contrat programme de l'ONCF, le Détroit devrait devenir le “point kilométrique zéro” mondial en ce qui concerne la logistique. Ce contrat qui, rappelons-le, prévoit un investissement total de 33 milliards de DH incluant le projet du TGV. Un volet spécial est dédié à la partie fret et qui inclut, en plus des ports secs et du transport en vrac, une vraie offre dédiée aux conteneurs. D'autre part, l'ONCF est aussi partenaire d'un des exploits industriels réalisés par le Maroc avec l'usine Renault de Melloussa. En effet, l'Office transporte des voitures fabriquées à Tanger à bord de wagons spécialisés vers le terminal à véhicules du port Tanger
Med. Ce qui permettra à l'ONCF de disposer d'une expérience importante en matière de fret dédié aux process industriels.
Par ailleurs, et en vertu du contrat programme de l'ONCF, le Détroit devrait devenir le “point kilométrique zéro” mondial en ce qui concerne la logistique. Ce contrat qui, rappelons-le, prévoit un investissement total de 33 milliards de DH incluant le projet du TGV. Un volet spécial est dédié à la partie fret et qui inclut, en plus des ports secs et du transport en vrac, une vraie offre dédiée aux conteneurs. D'autre part, l'ONCF est aussi partenaire d'un des exploits industriels réalisés par le Maroc avec l'usine Renault de Melloussa. En effet, l'Office transporte des voitures fabriquées à Tanger à bord de wagons spécialisés vers le terminal à véhicules du port Tanger
Med. Ce qui permettra à l'ONCF de disposer d'une expérience importante en matière de fret dédié aux process industriels.
Ali ABJIOU / L'Economiste
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